Arrivés dans le parc national de Bako

Réveil cette fois ci suffisamment tôt pour ne pas rater le petit déjeuner, puis tour à la piscine une fois les valises faites. Nous avons décidé de quitter l’hôtel à midi, histoire de prendre notre temps.

Un taxi nous a conduits au port d’embarquement : Bako n’est pas une île, mais la végétation et l’absence de route obligent à arriver par la mer.

Le  bateau est parti tout de suite, avec nous et quelques autres touristes qui ne restaient à Bako que pour la journée.

Une fois sur place, il faut se rendre à l’accueil du parc, assez loin du « port », pas très pratique le chemin dallé avec les valises à roulettes. Ensuite demi-tour pour nous rendre à notre cabane.

C’est rudimentaire, pas de clim bien sûr (et pas de wifi nulle part à Bako), une grande terrasse, une chambre avec 3 lits (Evan a choisi le lit du milieu, juste sous l’unique ventilateur), une autre chambre fermée (certainement avec 3 lits aussi), une grande pièce, avec un frigo et 2 lavabos et au fond à gauche des toilettes et à droite une douche (uniquement de l’eau froide). Le tout assez délabré.

Près de l’accueil il y a un self-service, assiettes en plastique : riz blanc ou pas, nouilles locales, un peu de viande,… se sera le même menu midi et soir. On peut aussi y acheter de l’eau et des boissons en canettes.

Le camp est face à une grande plage ou il est déconseillé de se baigner à cause des crocodiles. Dans tous les récits que j’avais lus, les gens se baignaient dans les petites criques tout autour : il y a un papier disant que c’est interdit aussi à cause des crocodiles !

Sur le site nous voyons de petits singes gris, un nasique, un gros cochon barbu…

Nous décidons de faire une première balade courte, celle de 45 minutes (+ retour 45 minutes), histoire de voir ce que cela donne pour demain et après-demain.

Le circuit commence dans la mangrove et le chemin est aménagé avec des planches de bois, ensuite nous bifurquons vers la droite pour quelques montées et descentes au milieu des racines qui nous servent de marches. Evan s’amuse assez de cette marche et perso je la trouve plutôt facile, même si la chaleur fait que nous sommes entièrement trempés de sueur. Nous mettons moins que les 45 minutes prévus (et encore moins au retour).

Une fois au bout, nous sommes restés un bon moment sur des bancs (assez bancals) avant de faire demi-tour. Sur place il y avait les carapaces de 3 limules (mais pas de sang bleu autour).

Une fois noté sur le livre du parc que nous étions revenus (il faut noter son heure de départ, le tour choisi puis l’heure du retour). Nous avons bu un coup, puis retour à la cabane pour des douches bien… froides.

Au coucher du soleil, nous sommes allés sur la plage où Evan s’est amusé à écrire nos prénoms sur le sable (+ Chloé + Léo).

Nous avons ensuite dîné la même chose qu’à midi, puis nous sommes rentrés à la cabane et restés un long moment sur la terrasse où il fait moins chaud que dans la chambre.